David Orchard
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WHOLifE Journal,  janvier/février 2003

David Orchard, un agriculteur bio, offre de l’espoir aux Canadiens

Candidat à la direction du Parti progressiste-conservateur en 2003

de Elmer Laird

David Orchard, 52 ans, est un agriculteur bio certifé de longue date, établi à Borden, en Saskatchewan. C’est aussi un écrivain, écologiste et activiste social. Cela fait vingt-sept ans qu’il pratique l’agriculture biologique. Il mène à présent une campagne vigoureuse pour devenir chef national du Parti progressiste-conservateur. Il veut occuper le siège derrière le pupitre du Premier Ministre suite à la prochaine élection. Il est déjà arrivé en deuxième position lors de la campagne à la direction du parti de 1998, que Joe Clark a remportée. Or cette fois, Joe Clark ne se présente pas à nouveau.

L’objectif principal de David Orchard est de protéger la souveraineté du Canada et celle des Canadiens. Les droits et libertés des Canadiens sont en train d’être rapidement sacrifiés au profit des firmes transnationales dans notre village global.

David Orchard est très conscient de la détérioration de notre environnement et des effets qu’elle produit sur notre santé. Le docteur Hans Peterson, président exécutif de la fondation “Safe Drinking Water” à Saskatoon, estime qu’au Canada, 23% de toutes les maladies sont dues à l’état de notre eau, en comparaison avec 2,5% seulement aux Pays-Bas. Malheureusement, il n’y a pas de statistiques sur la pollution dans les aliments.

Ici en Saskatchewan, nous avons les taux les plus élevés au Canada pour les cancers du sein, du col de l’utérus et de la prostate. Nous utilisons un tiers de tous les pesticides au Canada. Les pesticides sont responsables d’un grand nombre de cas de cancer.

David Orchard et bien d’autres agriculteurs bio certifiés sont très conscients des effets qu’ont les pesticides sur notre santé. Tous se battent pour avoir un environnement sain. Dans le rapport de 2000 du Comité permanent de l'environnement et du développement durable présidé par le député fédéral de longue date Charles Caccia (Toronto), il est recommandé que tous les agriculteurs chimiques reçoivent des subventions pour se reconvertir dans une production biologique certifiée.

En tant que Premier Ministre, une des premières décisions que David Orchard prendra en matière agricole sera sans aucun doute d’adopter les recommendations de ce rapport sur l’environnement. Nous pourrons alors entreprendre la double tâche d’assainir notre nourriture et nos ressources aquatiques polluées. David Orchard se rend bien compte aussi de la déterioration de nos services de protection de la santé et ne tardera pas à prendre des mesures pour les améliorer.

Il y a quinze ans que les agriculteurs bio certifiés essaient en vain -à cause des puissants lobbies de l’industrie chimique- d’obtenir des critères nationaux de certification pour leurs produits bio. Ils seront ravis d’avoir un des leurs comme Premier Ministre. Il en ira sans doute de même de tous les consommateurs canadiens qui cherchent des produits bio certifiés et de tous ceux qui souhaitent améliorer leur nutrition ou qui sont inquiets de l’état de l’environnement où devront grandir leurs enfants et petits-enfants.

Les firmes pharrnaceutiques et chimiques transnationales nous tiennent dans un cercle vicieux: elles vendent aux agriculteurs une masse de pesticides et d’herbicides toxiques qui polluent notre eau, notre alimentation et notre environnement, tout en nous vendant des quantités de médicaments censés nous guérir des maux causés par la pollution chimique.

Avant sa campagne d’il y a quatre ans, David Orchard a fait de constantes tournées de part et d’autre de la frontière pour combattre l’AMI (Accord Multilatéral sur l’Investissement). Cet accord est tombé dans les oubliettes. Mais aujourd’hui, il est préoccupé par la ZLEA (Zone de libre-échange des Amériques) qui octroierait aux corporations étrangères le contrôle de notre souveraineté.

David Orchard vient d’une famille de quatre garçons. Il est né et a grandi sur la ferme familiale à Borden. Les quatre garcons ont fréquenté la petite école campagnarde d’une seule pièce de Halcyonia (du nom d’un oiseau mythique) pendant les huit premières années de leur scolarité. (L’ancien Premier Ministre John G. Diefenbaker était allé à cette même école plusieurs années auparavant.) David Orchard s’occupe actuellement de ses plus de 2000 acres de blé, d’avoine et de luzerne. Il laisse environ 25% de ses terres à l’état naturel de forêt et de prairie.

David Orchard parle français et peut tenir une conférence de presse ou s’adresser à une assistance en français. Les medias l’invitent souvent et son livre The Fight for Canada: Four Centuries of Resistance to American Expansionism (Stoddard, 1993) est un best-seller bien rédigé, qui se lit très facilement. Il a été récemment mis à jour et traduit en français sous le titre Hors des griffes de l’aigle: Quatre siècles de résistance à l’expansionnisme américain (Robert Davies, 1998).

David Orchard a étonné les observateurs politiques lorsqu’il a lancé sa campagne à la direction du Parti progressiste-conservateur en 1998. Après tout, n’est-ce pas lui qui s’était battu passionément contre les Conservateurs de Brian Mulroney, ce même parti à qui nous devons les accords de libre-échange et la Loi sur la Protection des obtentions végétales?

Il croit maintenant que c’est le moment ou jamais pour le Parti progressiste-conservateur de redevenir vraiment conservateur.

Pendant ses études universitaires, David Orchard a lu le livre de Rachel Carson: Silent Spring, et a juré de faire tout ce qui était en son pouvoir pour arrêter la destruction croissante de notre planète. Au milieu des années 70, David Orchard et ses frères ont transformé la ferme en une entreprise bio. Dans les années 80, il a co-fondé l’organisation “Citoyens Concernés par le Libre-Échange” et s’est lancé dans une croisade pour informer les Canadiens des dangers que représentaient ces accords.

Ce sont ses connaissances profondes de l’histoire qui l’ont poussé à joindre le parti conservateur fédéral. Il avance que, pendant plus de cent ans, les Conservateurs se sont opposés au soi-disant libre-échange.

“Ce sont les Conservateurs,” affirme David, “qui ont traditionnellement été partisans d’une économie forte et indépendante contrôlée par les Canadiens.”

En 1891, John A. Macdonald parlait de “trahison” à propos du libre-échange avec les Etats-Unis, parce que cela revenait à abandonner le contrôle de notre pays à une puissance étrangère. En 1911, Robert Borden, un autre chef conservateur, a fait échec à une tentative d’accord de libre-échange avec les Etats-Unis, et Brian Mulroney lui-même a dit en 1983 que le libre-échange était dangereux pour la souverainté canadienne.

Cependant, dès son arrivée au pouvoir, Mulroney a eu un revirement d’opinion qui renversait également un siècle d’histoire du Parti conservateur, et il a signé un accord généralisé qui est en train de transformer le Canada en un pays satellite des Etats-Unis.

David Orchard estime que les années Mulroney ont été une aberration et a l’intention de ramener le parti à ses principes fondateurs.

Autant le Parti conservateur que le Canada ne peuvent survivre que s’ils abandonnent cette course à la mondialisation, synonyme d’américanisation.

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Le Parti conservateur, juste avant la campagne de 1998, a ouvert sa campagne à un vote direct de tous les membres. Tout Canadien intéressé peut devenir membre pour 10$ (5$ pour les jeunes de 14 à 25 ans). Le vote pour le candidat à la direction du parti aura lieu du 27 février au 10 avril 2003. Tous les membres pourront voter dans leur propre circonscription pour le chef et pour leurs représentants au congrès.

Pour de plus amples renseignements, contactez “La campagne de David Orchard pour le Canada”, B. P. 1983, Saskatoon, SK S7K 3S5, téléphone (à Saskatoon): (306) 664-8443, appel sans frais: 1-877-WE-STAND (937-8263), fax: (306) 244-3790, courriel: davidorchard@sasktel.net, site Internet: www.davidorchard.com. Bureau de campagne à Montréal: 3434 chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal QC H3H 2M6, téléphone: (514) 934-5557 fax: (514) 934-0378.


Après avoir été agriculteur pendant 55 ans, Elmer Laird est maintenant à la retraite et président et gérant de la recherche bio de la fondation “Back to the Farm“ et de sa ferme modèle près de Davidson, Sask. Cet article a été publié dans “WHOLife Journal”, un magazine voué à la vie saine, dans son édition de janvier/février 2003, site Internet: www.wholife.com.

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